Mon interview de Wallis Bird

Vendredi dernier, j’ai pu interviewer Wallis Bird, une jeune chanteuse/musicienne irlandaise très talentueuse. Sa pèche et son énergie redonne le moral en un rien de temps (même si ses textes sont parfois plus sombres).

Elle a sorti le 26 mars dernier un album éponyme (qui est un mix de pleins de styles de musique) et sera en concert à Paris le 4 avril (donc mercredi prochain).

L'interview s'est faite en anglais, mais je ne vous mets que la version traduite :

Quand as-tu décidé de te lancer professionnellement dans la musique ?

En fait, c’est la seule chose que je voulais faire. Je ne voulais pas avoir un job, je voulais seulement faire de la musique. Et je crois que j’ai vraiment commencé à me lancer professionnellement dans la musique quand j’avais 16 ans.

Quel est ton premier souvenir musical ?

Mon grand-père m’avait offert un accordéon lorsque j’avais 4 ans. Et c’est là que j’ai découvert qu’un instrument pouvait aussi avoir une âme.

Quel style de musique écoutes-tu ?

Beaucoup de musiques différentes. En fait, je crois que j’écoute de tout à part du R&B.

Pourquoi penses-tu que les journalistes te décrivent comme quelqu’un de sauvage et d’imprévisible lorsque tu es sur scène ?

Tout peut se passer sur scène. Tout y est émotion. Et bien que les chansons aient une humeur, elles n’ont pas la même suivant la manière dont on les joue, etc : même une chanson à la base joyeuse peut devenir touchante ou triste dans certains cas. Je ne fais jamais deux fois le même concert parce que je ne planifie pas ce que j’y ferai. J’essaye juste de m’amuser. Ce qui doit arriver arrivera. Je pense qu’on me décrit comme ça pour ma spontanéité, et c’est plutôt cool.

Pourquoi as-tu choisi d’enregistrer ton CD dans trois villes différentes (Berlin, Londres et en Irlande) ?

Je voulais m’inspirer de différents endroits où je ne suis jamais allée. Je voulais parler de politique, d’égalité, de l’environnement social, etc dans différentes villes.

En Irlande, c’était pour être isolée. C’était une sorte de challenge personnel. A Berlin, c’était pour pouvoir parler de problèmes politiques.

Et pourquoi as-tu choisi de quitter l’Irlande pour Londres ?

En fait, après l’école, j’ai beaucoup voyagé. J’ai vécu aux E-U, à Berlin, etc. Je n’aime pas rester trop longtemps dans une même ville parce que j’aime découvrir de nouvelles choses. Et je vais d’ailleurs bientôt partir de Londres.

Qu’est ce qui a changé dans ta musique et dans ta vie entre cet album et les précédents ?

Je ne planifie jamais ma vie plus d’un mois à l’avance, donc il y a plutôt un changement dans ma musique. Je voyage beaucoup et je suis devenue une adulte. J’ai pu me rendre compte que j’étais naïve dans certaines de mes réflexions sur le monde et j’ai voulu changer ça. Du coup, j’ai changé ma perspective du monde. Ma musique est devenue plus introspective, plus intime. Je parle aussi moins de mes problèmes personnels et plus du monde qui nous entoure. Je pense avoir apporté une touche de sarcasme et de noirceur à ma musique.

Plutôt vinyle, CD ou MP3 ?

Vinyle ou CD mais pas MP3 parce que je ne peux pas le tenir dans mes mains. J’aime aussi le lecteur de vinyle, la manière dont on peut être connecté à un vinyle par le toucher et l’odorat et le son qu’il produit. Et je n’apprécie pas que des gens téléchargent en quelques minutes 1000 chansons sans rien payer. Ils ne respectent pas les artistes et leur travail.

As-tu un petit rituel avant chaque concert ?

Je me relaxe pour être calme et être prête à tout ce qui peut se passer durant le concert.

Quel est ton meilleur souvenir de concert ? Le pire ?

Alors, le meilleur c’était cet été lorsque je faisais la première partie d’un show dans la campagne. Le public m’a porté dans ses mains et j’étais là en train de regarder les étoiles. C’était le meilleur moment de ma carrière musicale.

Je ne vais pas te dire le pire mais le plus drôle : c’était à la fin d’un concert, je disais au revoir au public en ayant mon sac à dos sur les épaules. Et en sortant, j’ai salué des fans. Mais mon sac était ouvert et mes sous-vêtements sales sont tombés de mon sac. Des personnes du public m’ont couru après pour me le dire. J’étais tellement embarrassée.

Quels sont tes projets futurs ?

Je vais faire 60 à 80 concerts cette année. Je serai d’ailleurs le 4 avril en concert à Paris. Et je regagnerai le chemin de mon studio berlinois en mars de l’année prochaine.

Je tiens particulièrement à remercier Wallis qui a vraiment été un amour durant cette interview. Et aussi l’agence Ephélide pour m’avoir permis de faire cette interview.

Alors, vous connaissiez Wallis Bird ? Vous aimez sa musique ?

Comments

[Distribution de prospectus]

Merci pour le temps que vous passer sur ce blog et les informations que vous faites figurer. En tout cas c’est un blog utile de plus il est facile à consulter. Bonne continuation pour ce
merveilleux travail.

[electric girl]

Merci :) Et merci à vous d'être passé sur ce blog.